
La surveillance en France s'est beaucoup accentuée les années passées.
Confrontée au terrorisme dès 1986, la France en a néanmoins beaucoup plus souffert du terrorisme durant l'année 2015, pendant laquelle elle fut face à plusieurs attaques terroristes très violentes.
Afin de lutter contre ces attaques criminelles, la surveillance à énormément évoluée et s'est nettement améliorée. Que cela soit pour la vidéosurveillance ou la surveillance des communications, de nombreux moyens ont été déployés afin de contrer et d'anticiper les attaques.
Toutefois nous avons pu constater que cette évolution s'accompagne d'un certain nombre de problèmes. En effet elle contient deux limites majeures. Il s'agit des répercussions économiques et de l'efficacité relative à cette surveillance. Effectivement, l'augmentation de la surveillance ne va pas sans l'augmentation des coûts qui lui sont consacrés, ce qui peut engendrer de répercussions économiques non négligeables. Car malgré tous les efforts déployés pour améliorer la surveillance, celle-ci est loin d'être efficace à 100 %.
De plus, l'évolution de la surveillance comprend de nombreux dangers, très visibles dans le livre d'Orwell, 1984. L'un étant l'atteinte à la liberté qui est faite envers les individus surveillés. Il est vrai qu'ils ne possèdent plus vraiment d'intimité car les services de renseignement peuvent accéder à toutes leurs données personnels, et ils peuvent être privés de leur liberté lorsqu'ils apparaissent comme des suspects.
Puis, la séparation des pouvoirs devient également un danger car celle-ci est de moins en moins appliquée avec l'évolution de la surveillance. En effet, dans ces temps difficiles pour la France, on cherche à appliquer des mesures et à prendre des décisions rapidement. Cela peut donc provoquer un contournement, s'il le faut, du pouvoir judiciaire et donc un accroissement du pouvoir exécutif.
La surveillance est par conséquent un concept complexe qui permet d'assurer dans une certaine mesure la sécurité des individus sans néanmoins les épargner face aux limites et aux dangers qu'elle provoque.
Il nous revient en tant que citoyens de décider jusqu'où nous sommes prêts à aller pour notre sécurité.