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Les répercussions économiques

La surveillance des communications:

 

La NSA disposerait de 55000 employés et d'un budget annuel de 10.8 milliard de dollars, tandis que la DGSE ne dispose que de quelques milliers d'employés et d'un budget annuel d'environ 600 millions d'euros. La surveillance des communications requiert donc des ressources finançières très importantes.

 

 

 

En outre, les services de renseignement collaborent avec certaines entreprises afin de surveiller les usagers, ce qui peut avoir un impact (en général négatif) sur ces entreprises et donc sur l'économie, comme cela a été le cas avec les révélations d'Edward Snowden.

 

Le Patriot Act:

 

Le Patriot Act a permis aux services de renseignement américains de collecter massivement des informations sur les citoyens américains, mais aussi sur des étrangers. C'était normalement destiné à préserver la sécurité des américains et prévenir les actes terroristes.

 

Les révélations d'Edward Snowden:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Edward Joseph Snowden, né le 21 juin 1983 est un informaticien américain, ancien employé de

 la Central Intelligence Agency (CIA)

 

 

 

 

 

 

 

 la National Security Agency (NSA)

 

 

 

 

 

 

 

Il a divulgué plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques.

 

Edward Snowden révèle d'abord que les services de renseignement américains disposent d'un important volume de documents (d'abord estimé entre 15 et 20 000, chiffre ensuite constamment réévalué à la hausse pour atteindre 1,7 million en décembre 2013), qu'il a  transmis à deux journalistes: 

 

                  Glenn Greenwald                                                                              Laura Poitras

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces données concernent la surveillance mondiale d'internet, mais aussi des moyens de communications, principalement par la National Security Agency américaine (NSA).

 

Le rôle des Etats-Unis dans la surveillance:

 

La majorité des communications mondiales passent par les

États-Unis à cause des coûts de  transport moins élevés.

Selon Edward Snowden, au moins neuf sociétés américaines

participent au programme de surveillance PRISM :

    

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plusieurs compagnies concernées ont répondu qu'elles ne fournissaient pas d'informations en vrac à la NSA, mais que chaque demande de renseignement devait concerner des individus précis.

 

Les répercussions de ces révélations :

 

Le révélation des écoutes de la NSA a été à l'origine d'un boycott massif des entreprises et services américains par les sociétés étrangères. La Chine par exemple interdit l'utilisation de certains logiciels américains à ses citoyens.  Les répercussions économiques pour les États-Unis ont donc été conséquentes. IBM est poursuivi pour avoir collaboré avec la NSA et a vu son chiffre d'affaires baisser au troisième trimestre 2013 : 40 % de baisse pour ses ventes de matériel en Chine, soit une perte estimée à 12 milliards de dollars. Cisco a également été touché. L'entreprise a annoncé le 13 novembre 2013 une prévision de baisse du chiffre d'affaires de 8 à 10 %, provocant ainsi une chute de 10 % de son action.   

La vidéosurveillance:

 

En Grande Bretagne:

Plusieurs études statistiques (notamment commandées

par Scotland Yard) ont tenté d'établir un bilan des politiques

de vidéosurveillance, notamment au niveau des coûts.

En Grande-Bretagne, ont a reproché à la multiplication des caméras d'être trop coûteuse et le manque de personnel pour analyser ces informations.   

La Grande-Bretagne a en effet investi plus de 500 millions de livres sterling pour développer son système de vidéosurveillance (aujourd'hui le plus vaste d'Europe), mais on estime que seuls 3 % des délits sont résolus à l'aide de ces caméras de surveillance, d'autre part les gens ne craignent pas les caméras, pensant qu'elles ne fonctionnent pas.

 

En France:

 

Les coûts de la vidéosurveillance:

 

Les magistrats estiment le coût global

moyen d''installation d'une caméra à 36 600 € TTC.

 

 

L'exemple de la ville de Roubaix:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans cette ville, 819 000 euros ont été dépensé entre 2006 et 2012 pour vingt-huit caméras, soit 29 250 euros par appareil. La ville a obtenu une subvention de 8000 euros par machine, dans le cadre du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). Mais la loi de finances 2013 a divisé par trois ces subventions. Si Roubaix souhaite se procurer de nouvelles caméras, cela lui reviendra plus cher qu'auparavant.

 

En terme de coûts d’exploitation (incluant maintenance technique et rémunération du personnel), la vidéosurveillance coûterait en moyenne 7 400 € par caméra et par an

 

À Roubaix en 2012, le coût d'exploitation annuel de la vidéosurveillance était de 220 000 euros pour ses 45 caméras, soit près de 4 900 euros par an et par caméra.

 

 

 

Le rôle de l'Etat:

 

L’État subventionne largement la vidéosurveillance, au point d’y consacrer “plus de 60%” des crédits de son Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). Le raccordement des caméras aux services de police et de gendarmerie est subventionné à 100% par l'Etat, ce qui n'est pas le cas des frais de fonctionnement, de maintenance et de renouvellement, qui sont à la charge des collectivités. De plus en plus de villes ont donc des caméras, mais peinent à les réparer lorsqu'elles ne fonctionnent plus, faute de ressources. Ainsi, après des dégradations et des problèmes de transmission des images, la plupart des caméras du quartier de la Bourgogne, à Tourcoing, ont été hors service et non renouvelées faute de budget.

 

L'exemple de la ville de Saint-Etienne:

 

La ville de Saint-Etienne dispose d'une police municipale de 160 agent, dont 28 affectés au Centre de supervision urbaine, qui s'occupent de la vidéosurveillance. La ville s'est dotée d'un dispositif de vidéosurveillance à partir de l'année 2001, qui n'a cessé de grandir. Cet investissement a représenté environ  1,7 millions d'euros (340 000 euros annuels) à quoi s'ajoute le coût d'aménagement du centre de supervision. Le coût de maintenance annuel est d'environ 60 000 euros (chiffre qui peut facilement doubler en cas de fortes dégradations). Enfin, la masse salariale des 28 agents est d'environ 900 000 euros. Ceci fait donc au minimum 1,3 millions d'euros annuels à charge de la ville pour la vidéosurveillance.

Source: OWNI.fr

Petit bonus: Le prix Orwell

 

 

 

 

 

 

 

Les Big Brother Awards remettent un prix Orwell localités pour les villes les plus surveillées.

 

Dans son "palmarès des villes à fuir", le journal régional de PACA le Ravi utilise parmi ses indicateurs le nombre de caméras de videosurveillance par habitant.

 

Le site d'information OWNI a publié en décembre 2011 un "palmarès des villes sous surveillance". Ce palmarès (qui classe Nice en tête et souligne le peu de villes sans caméras) constate que le sujet est traité différement par la Droite et la Gauche: les villes tenues par la droite sont en moyenne trois fois plus équipées.

 

En avril 2014, Éric Piolle, nouveau maire écologiste de Grenoble, affirme qu'il n'est pas favorable au maintien des caméras de surveillance de la ville, proposant en public de les revendre au maire de Nice, Christian Estrosi.

La vidéosurveillance représente donc un coût très important pour les collectivités territoriales et les municipalités. Or, ces dépenses faites pour la vidéosurveillance les empêche d'investir dans d'autres moyens de prévention, potentionnellement plus efficaces.

Source : npr.org

Source: le site cultural studies

Source: Hollywoodreporter.com

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Carte de Saint Etienne

Eric Piolle

maire de

 

Christian Estrosi

maire de

Source: www.mc2i.fr

Grenoble
Nice
Edward Snowden

Source: le site aliexpress

Source: le site astheure

Source: le site cultivoo

Source: le site big brother award

Source: le site une vile pour tous

Source: le site twitter

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